L'aventure continue à travers le massif de Belledonne !
Après avoir cette première étape riche en cailloux et pierriers, alternant nuases bas et soleil, l'étape du jour nous promet une belle traversée des lacs des 7 laux et un col, qui se mérite, à 2751m, le col de la Valloire.
1️⃣ 🏃 28.44km 📈 2744d+ 1840d-
2️⃣ 🏃 28.4km 📈 2818d+ 2754d-
3️⃣ 🏃 25.78km 📈 2525d+ 2546d-
4️⃣ 🏃 27km 📈 977d+ 2460d-
Retrouvez tout le détail ici : Etape 1 Saint Martin d'Uriage - Habert d'Aiguebelle
2️⃣ Habert d’Aiguebelle - Refuge de l’oule
La météo ne s’était pas trompée, les nuages sont bas au réveil, la pluie menace, la bruine commence même au moment de notre départ.
Emmitouflés dans le peu de vêtement qu’on avait pris pour être le plus léger possible, certains sortent Goretex et autres textiles techniques quand d’autres choisissent de se revêtir d’un joli sac poubelle en guise de vêtement de pluie, pour la classe on reviendra ! Le pas est rapide ce matin, on sent bien que malgré ces couches, tout le monde a bien besoin de se réchauffer. En pleine montée, on croise Yannick, le gardien du Habert, bien plus vaillant que nous qui rentre de sa sortie trail matinale.
Lacs du Vénétier, Col de l'Aigleton et Col de la Vache - Belledonne
Lac du Vénétier, Col de l’Aigleton (2266m) et Col de la Vache, les trois s’enchaînent sans que le paysage ne change trop : de la brume à perte de vue avec quelques percées de temps à autre : c’est le jeu de l’itinérance, on ne peut pas avoir beau tout le temps.
La montée au col de la Vache (2535m) nous apparaît au loin, on la distingue entre deux nuages.
Lacs des 7 laux - Belledonne
Pour notre plus grand bonheur la descente sur les lacs des 7 laux se fait avec une belle éclaircie qui perce les nuages et nous offre de magnifiques lumières et rayons de soleil sur les lacs. Plaisir de courte durée qui nous ramène à la froide réalité une fois arrivés au Refuge des 7 Laux avec un vent glacial et une vue limitée à 20m...
Après une rapide pause café et/ou gâteau pour certains, on enclenche le pas pour se réchauffer dans la descente, en courant, et en pensant à la bonne pause qui nous attend au Gite de la Martinette à La Ferrière.
La descente est longue et technique, après un début dans un méli mélo de grosses pierres détrempées par la brume, elle continue en forêt avec un nombre incalculable de racines aussi glissantes les unes que les autres.
Malheureusement, l’une d’entre elle aura raison de l’un d’entre nous… La cheville de Paul a tourné et on sait tous rapidement que cela signifie un retour maison pour lui. On finit donc tant bien que mal la descente pour arriver au Gîte. (On apprendra le lendemain que c’est une entorse bénigne avec 3 semaines sans sport, ça rassure!)
En cherchant le positif, on est tous bien content que cela soit arrivé à ce moment là, 2km avant la seule route que l’on croise sur plus de 80km, plutôt qu’à un des nombreux cols que l’on a ou que l’on va franchir.
Col de la Valloire
Après une bonne omelette au Beaufort pour certain et une tarte au myrtille pour d’autres, on repart à l’assaut de la plus grande montée des quatre jours : la montée au col de la Valloire, 1700d+ sur 6km.
Quand certains entament à 1400m/h, d’autres lâchent le train rapidement passant à deux doigts de lâcher une galette pour se recaler à un rythme plus raisonnable, la vengeance se fera en descente !
On se retrouve néanmoins tous au Chalet de la Grande Valloire (1837m) après 800m de dénivelé pour attaquer ensemble et à un rythme contemplatif la suite de la montée.
Peu fréquentée, cette montée qui passe au bord du lac Noir et lac Blanc, qui tiennent bien leur nom, et du lac Glacé, dont on ne peut malheureusement pas en dire autant, nous fait tomber nez à nez avec cinq bouquetins peu farouches qui se décalent doucement pour nous laisser continuer.
Le dernier coup de cul dans les névés nous réchauffe tous, espérant au fond de nous enfin voir un col dégagé. Raté. La météo ne s’est pas améliorée, le vent froid nous glace et nous ne voyons pas à plus de 50m.
Arrivée au Col de la Valloire (2751m), nous discutons avec un randonneur arrivé peu de temps avant nous et qui nous accompagnera sur la descente pour installer son bivouac sous le col du Morétan (2503m).
Col de Comberousse - Belledonne
Pas le temps de traîner pour nous, les gardiennes du refuge de l’Oule nous attendent vers 18h30 pour le repas vers 19h. La visibilité est telle qu’il devient même difficile de s’y retrouver dans tous ces pierriers. On retombe néanmoins rapidement au col de Comberousse (2669m) avant d’entamer la descente raide sur l’ancien (…) glacier du Gleyzin qui surplombe le refuge.
Ayant tous envie d’arriver rapidement au refuge pour se réchauffer et en finir avec cette journée morose, on accélère le pas sur la dernière descente en plein brouillard et ce n’est qu’à 20m du refuge qu’on le discernera à travers les nuages.
Refuge de l'Oule - Belledonne
On y découvre un refuge très familial, tenu par la Bergerie du Plan, dans lequel la promiscuité est de rigueur et permet rapidement d’échanger avec les autres randonneurs.es présents.es ce soir là.
L’ouverture de la surprise du soir : galette de riz et pâte à tartiner nous remonte tous le moral après cette étape. Et c’est de gourmandes lasagnes aux légumes et un bon gâteau Ananas-cardamone qui viennent terminer cette journée.
Après une partie de Skijo avec les couche-tard, au dodo !
🔙 Etapes précédentes
Etape 1 Saint Martin d'Uriage - Habert d'Aiguebelle
🔜 Etapes suivantes
Etape 3 Refuge de l'Oule - Refuge de la Perriere
Etape 4 Refuge de la Perriere - Aiguebelle
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